Les arbres du parc de l’Orangerie ont été magnifiés hier, par les vers de la poètesse colombienne Graciela Rincon Martinez, lors d’une rencontre proposée par l’association les Mots-Arts.
«De tous les coins du monde, les arbres m’appellent. Je cours à leur rencontre. Depuis que je suis née, je suis un arbre». Venue tout droit de sa Colombie natale, Graciela Rincon Martinez, enlace et rend hommage aux arbres du Parc de l’Orangerie. En cercle, autour d’elle, une quinzaine de passionnés des mots se laissent guider sur les versants de sa poésie.

L’arbre par essence ne connaît pas de frontière

Initiée par l’association littéraire les Mots-Arts, cette rencontre est une façon originale de faire découvrir les poèmes de cette femme, dont le recueil « L’arbre qui m’habite » (d’El Socorro à Strasbourg), a fait l’objet d’une édition spéciale pour les Bibliothèques Idéales. Un éloge aux arbres au sens universel, qu’ils soient de Strasbourg, de Colombie ou d’ailleurs.



C’est cet ouvrage bilingue (espagnol français), illustré de quelques photos du parc, qui sert de fil poétique, à cet après-midi. «Nous avons eu l’idée de faire venir la poète pour tisser ce lien naturel, ici au milieu du parc. Son recueil sera présenté aussi dans son village natal d’El Socorro» explique Enrique Uribe Carreno, président de cette association littéraire qui conjugue toute forme d’art associé à la littérature.
Si l’arbre a de tout temps inspiré philosophe et écrivain, Graciela Rincon Martinez, l’a placé au cœur de son cheminement poétique.

Jusqu’à élire domicile dans une maison en forme d’arbre...



Avocate de métier, la soixantaine joyeuse, ce petit bout de femme, à la longue chevelure noire et au look citadin, a poussé la métaphore jusqu’à élire domicile dans une maison en forme d’arbre. Auteure de 9 recueils, voyageuse dans l’âme, elle a choisi la poésie pour lancer un fervent hymne à la nature. Hier, c’est un châtaignier, plus loin un platane, qui ont été prétexte à ses vers récités en espagnol puis en français, par les membres de l’association.
Une promenade initiatique, un peu courte, qui s’est poursuivie dans la salle du Bon Pasteur, autour de discussions avec l’auteure.
CH. K
 Photos : DNA

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